Traumatisme crânien et consommation de substances : l’importance de partager les connaissances

Les personnes qui ont subi un traumatisme craniocérébral (TCC) et qui ont une consommation à risque ou problématique de substances psychoactives (SPA), comme les drogues, l’alcool ou les médicaments, connaissent des défis d’intégration sociale particuliers. En effet, leur consommation est susceptible d’amplifier les difficultés provoquées par le traumatisme et de nuire aux bénéfices des services et des traitements reçus.

Une demande d’évaluation des modes d’intervention (ETMI) à ce sujet a été lancée dans le cadre de la mise sur pied d’une unité d’hébergement destinée à ces patients. En effet, si les enjeux d’intégration ont été étudiés pour chacune de ces populations (consommateurs de SPA et traumatisés craniocérébraux), plus rares sont les analyses portant sur les patients aux prises avec les deux problématiques. L’équipe de l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention (UETMI) a donc sollicité les expertises de l’Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal (IURDPM) et de l’Institut universitaire sur la dépendance (IUD) pour mener à bien ce projet. Il s’agissait de la première collaboration de deux désignations en ETMI.

Les recommandations finales de l’étude concernent l’intégration à l’école ou aux activités productives, l’adaptation psychologique, l’intégration au milieu de vie et l’autonomie, la vie sociale et le sentiment d’appartenance, et enfin, la consommation de SPA.

Des résultats utiles et accessibles 

Pour l’équipe de l’UETMI, il est primordial que ses travaux soient utiles et utilisés. C’est pourquoi elle multiplie les supports de diffusion : en plus du rapport complet, un résumé et des recommandations de pratique sont également accessibles en ligne. Les « recommandations de pratique » tiennent sur trois pages et s’adressent directement aux cliniciens qui pourront, par exemple, afficher le document dans leur local.

De plus, pour la première fois, une nouvelle approche de diffusion des connaissances s’ajoute à ces produits : le « prêt-à-animer en station visuelle ». La formule, encore plus simple et plus vulgarisée, est envoyée aux gestionnaires des directions cliniques concernées par le sujet. Elle permet d’aborder les résultats de l’ETMI rapidement à l’aide de trois niveaux d’information pour les équipes : en 5, 10 ou 15 minutes. Pour les plus curieux ou pour ceux et celles qui préfèrent écouter plutôt que lire, un webinaire est accessible sur le site Web de l’équipe UETMI. Vraiment, l’équipe fait tout en son pouvoir pour rendre ses résultats les plus accessibles possibles !

« Soutenir l’intégration sociale des personnes ayant un traumatisme craniocérébral et qui présentent une consommation à risque ou problématique de substances psychoactives »
Résumé
Recommandations de pratique
Rapport complet